Publié dans Economie

Croissance économique - La Banque mondiale préconise d’établir rapidement la stabilité

Publié le jeudi, 05 octobre 2023

Les perspectives économiques de l'Afrique subsaharienne restent sombres, avec une reprise économique qui tarde à se concrétiser. Selon le dernier rapport "Africa's Pulse" de la Banque mondiale, l'instabilité croissante, la croissance faible des principales économies de la région, et l'incertitude mondiale continuent de peser sur la croissance économique régionale. La croissance économique en Afrique subsaharienne devrait ralentir à 2,5 % en 2023, en baisse par rapport aux 3,6 % enregistrés en 2022. L'Afrique du Sud ne prévoit qu'une croissance de 0,5 % en 2023, en raison de problèmes dans les secteurs de l'énergie et des transports. Le Nigeria et l'Angola connaîtront une croissance de 2,9 % et 1,3 % respectivement, principalement en raison de la chute des prix des matières premières et des pressions sur les devises. 

De plus, l'augmentation des conflits et de la violence dans la région entrave l'activité économique, accentuant la fragilité déjà existante. Au Soudan, l'activité économique devrait se contracter de 12 % en raison du conflit interne. La croissance par habitant stagne depuis 2015, avec une prévision de 0,1 % en moyenne par habitant pour la période 2015-2025, annonçant une décennie de croissance économique en berne suite à l'effondrement des prix des matières premières en 2014-2015. Malgré ces défis, quelques signes positifs se profilent. L'inflation devrait baisser de 9,3 % en 2022 à 7,3 % en 2023, et l'équilibre budgétaire s'améliore dans certains pays appliquant des politiques macroéconomiques prudentes.

Dette excessive

En 2023, la Communauté d'Afrique de l'Est (CAE) prévoit une croissance de 4,9 %, tandis que l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) anticipe une croissance de 5,1 %. Cependant, la dette excessive reste un problème, avec 21 pays exposés à un risque élevé de surendettement en juin 2023. Dans l'ensemble, les taux de croissance actuels ne suffisent pas à créer suffisamment d'emplois de qualité pour la population en âge de travailler. La création d'opportunités d'emploi pour la jeunesse est cruciale pour une croissance inclusive et l'exploitation du dividende démographique. Le développement d'une industrie manufacturière à forte main-d'œuvre fait défaut en Afrique subsaharienne, limitant la création d'emplois indirects et le commerce international. Le manque de capital entrave la transformation structurelle nécessaire à la création d'emplois de qualité. Le rapport identifie des politiques clés pour stimuler la création d'emplois en Afrique subsaharienne, notamment des réformes efficaces du secteur privé, des investissements dans l'éducation, et l'émancipation des femmes sur le marché du travail. En prenant des mesures audacieuses, l'Afrique subsaharienne peut surmonter les défis économiques et favoriser une croissance durable pour ses citoyens, y compris les Malagasy.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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